Auralithe vous propose une réflexion simple et compréhensible sur la perspective et son importance dans les œuvres de Jean-François Millet. Nous illustrons cette citation avec le tableau « Des glaneuses » (1857).
“Je ne saurais vous dire comment j’ai appris le peu de perspective que je sais ; j’en ai l’habitude et je m’y trompe peu, parce que je me suis rendu compte que c’était la pierre fondamentale de mon travail. Un géomètre, sur épure, analyse un plan : moi, je ne sais qu’en toucher la superficie. Je ne vois d’abord que deux choses : le ciel et la terre séparés par l’horizon, puis des lignes imaginaires qui s’élèvent ou qui s’abaissent. Je construis là-dessus et tout le reste n’est qu’accident ou épisodes. Je n’en sais pas plus long ; le reste, je le sens, je l’exprime, mais je ne puis le démontrer, pas plus que le pourquoi d’un homme qui chante juste ou faux.”
J.-F. Millet
commentaire / explication eric